Publié dans Société

Covid-19 - Bas les masques mais… !

Publié le jeudi, 02 juin 2022

Otez vos masques ! Le Conseil des ministres datant du 1er juin dernier a décidé que le port du masque n'est plus obligatoire en plein air. Cette geste de barrière sanitaire reste par contre nécessaire dans les transports en commun et les espaces clos contenant plus de 200 personnes. Cette déclaration constitue une suite logique de la baisse des nouveaux cas de coronavirus sur le territoire malagasy ces dernières semaines. En effet, au vu de l’évolution positive de la situation sanitaire, le Gouvernement annonce progressivement de nouvelles mesures qui assouplissent les restrictions sanitaires appliquées depuis 2020.

On peut citer par exemple la réouverture totale des frontières de la Grande île depuis le 5 mars dernier. Quelques semaines après, la levée du confinement obligatoire lors de l’arrivée à Madagascar a été aussi prise. Depuis, tout voyageur avec un antigénique négatif à l’arrivée est libre de ses déplacements. Seules les personnes testées positives sont placées en confinement. Et voilà maintenant, tout le monde peut se débarrasser de cet objet qui couvre la bouche et le nez.

Pas à l’unanimité

Certes, cette décision est attendue depuis longtemps, mais elle ne fait pas non plus l’unanimité. Une femme médecin généraliste, exerçant à Antananarivo, interviewée hier, a bien souligné qu’il faut toujours respecter les gestes barrières, y compris le port du masque pour se protéger contre la Covid-19. Et ce, même en plein air. « En cas d’important rassemblement, le risque de transmission du coronavirus s'accroît, donc le risque de contamination également. Pour se protéger, il faut donc s’éloigner des attroupements, que ce soit en plein air ou dans un espace clos. En cas d’obligation familiale ou autres événements où des attroupements pourraient se présenter, il faut toujours porter un masque. Actuellement, nous ne savons plus qui est mort de quoi. Il faut donc rester vigilant à tout moment et surtout éviter de rester trop longtemps dans un lieu enfermé », a-t-elle recommandé.

Quant aux organisateurs événementiels, il était temps qu’une telle décision soit prise. « A mon avis, c’est assez normal, vu la baisse des nouvelles contaminations à la Covid-19. L’annonce officielle n’a été faite qu’avant-hier mais cela fait depuis quelques temps que les gens ne se sont plus munis de masque en plein air. Le week-end pascal par exemple, personne n’en portait plus. Cependant, après avoir organisé ou assisté à une fête, il faut bien se débarrasser des saletés. Et comme le virus circule toujours, de notre côté, nous effectuons particulièrement une opération de désinfection après chaque événement organisé », a expliqué Hery Randriamampianina, de Miritsoka Production. Par contre, parmi les personnes à l’affût de l’actualité, beaucoup pensent comme Elsa Raharinirina, une mère de famille. « Moi, personnellement, cette décision ne change rien en mes habitudes. Quand je me sens à l’aise, j’enlève le masque, sinon je le mets en cas de doute. Le port du masque va de pair avec l’endroit où je me trouve, les personnes que je côtoie, voire mon humeur », s’est-elle confiée.

Quoi qu'il en soit, les autorités et les médecins se retrouvent sur un point d'accord : Il faut booster la défense immunitaire. Heureusement, Madagascar dispose non seulement du CVO+ à titre préventif et curatif, mais aussi du vaccin qui immunise contre ce virus.

K.R.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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